Qu'il fait bon vivre sur les plages grecques...

Eléa, avec ses plages de plusieurs kilomètres

Nous sommes arrivés jeudi 24 octobre sur la belle plage de Kato Vasiliki, entourée de falaises, et sommes finalement restés une semaine complète ! Nous apprécions cet endroit pour diverses raisons : beauté du site, proximité avec le village, pas de route donc possibilité de laisser Kala vaquer à ses occupations sans crainte, rencontres avec d'autres voyageurs et locaux, sûreté de l'endroit, eau à deux pas, possibilité de balades à pied... Bien-sûr, le paradis n'existe pas, et il y a aussi quelques inconvénients comme les mouches en quantité impressionnante, les moustiques à la tombée de la nuit et le soleil se cachant derrière la falaise dès 15-16h, nous laissant à l'ombre. Pour les mouches, on finit par acheter le fameux papier tue-mouches qui pend, le truc que nos grands-mères avaient et que nous détestions tant 😉 Mais nous n'avons pas le choix car tuer 50 mouches tous les soirs dans le camping-car, ça commençait à nous gaver sérieusement (nous laissions pourtant les moustiquaires et portes fermées toute la journée...).

Balade en bateau avec Epiphanos, à Kato Vasiliki

Sur cette plage, nous avons fait la connaissance de trois couples de Français, dont un de Phalsbourg (Francis et Geneviève), qui comme par hasard a fait la connaissance de Bob à Agios Andréas en septembre dernier. L'autre couple avec un enfant est de Cernay, on se rapproche de Still 😁 Nous passons de très bons moments avec cette famille, qui voyage pour une année en Europe. Emilie, Angelo et leur fils de 4 ans, Léni, ont à peu près la même façon de voyager que nous, ils ne planifient pas trop, dorment longtemps le matin et profitent du moment présent 😂

Arnold et Dana, le couple suisse rencontré en avril dernier sur notre plage d'Agios Andréas, vient également à notre rencontre et nous passons donc tous ensemble de belles soirées. Angelo travaille vers Bâle et peut donc parler le suisse-allemand avec Arnold et Dana. Léni nous raconte tout le temps des histoires, issues de livres ou de son imagination, et joue avec Kala à longueur de journée. 

On fait aussi la connaissance d'Epiphanos, un villageois à la retraite, ex-pompier de Patras, et pêcheur. Avec son bateau, il nous emmène deux fois pêcher poisson et calamar. Je suis davantage intéressée par le deuxième 😋 Du coup, comme nous avons découvert que Decathlon vendait un canoë gonflable, que Francis et Geneviève utilisaient au quotidien, on s'est dit qu'on pouvait peut-être se payer ça pour nos anniversaires et Noël (certes, un peu en avance...). Emilie et Cie passant justement par Corinthe, où se trouve le seul et unique Decathlon, ils ont la gentillesse de nous l'acheter, ainsi que pagaies et pompe. Les pauvres, les voilà encombrés avec tout ce barda jusqu'à ce qu'on se retrouve... C'est vraiment adorable 👍

Repas sympas entre potes !

Nous quittons notre plage de Kato Vasiliki jeudi 31 octobre, sous la pluie. Cela fait au moins 3 semaines (ou plus) qu'on n'a pas vu une goutte de pluie et heureusement que le temps s'est dégradé sinon nous serions encore au même endroit... Du coup, nos amis s'en vont aussi, les uns vers l'Est, les autres vers l'Ouest. Arnold et Dana restent avec nous et nous filons vers Patras, donc nous rejoignons le Péloponnèse. Nous prenons un ferry à 11€ au lieu du pont (fait par les voleurs de Vinci) à 21€. Puis, nous roulons vers Pyrgos, sous la pluie, pour faire quelques courses. Le parking de Lidl est mal famé, plein de ROM tournent autour du camping-car mais lorsque Yannick sort avec Kala, ils dégagent aussitôt 😊 Je vais seule faire les courses...

Ensuite, nous rejoignons Zacharo puis Éléa, car Arnold et Dana veulent absolument nous montrer un chouette coin de bivouac. Cette zone de plus de 3 kms de long, avec pinède et plage tout du long, est propice au squat sur plusieurs semaines voire mois. Ici, le camping sauvage est autorisé, à condition de respecter la zone car c'est aussi un lieu de ponte des tortues marines. Grâce à cela, la plage, qui s'étend sur des kilomètres, est très propre. La vue mer est plus compliquée à cause des dunes... Mais l'endroit n'en reste pas moins grandiose. Le seul hic, c'est que nous sommes assez loin du robinet d'eau et que Kala passe son temps à se rouler dans de la merde ou des poissons pourris, et qu'elle pue 24h sur 24 ! On ne va quand-même pas la doucher tous les jours 😠

Retour sur le Péloponnèse, côte Ouest, près de Zacharo

Nous sommes donc posés à Éléa depuis jeudi. Personnellement, je préférais Kato Vasiliki, mais le lieu est tout de même très sauvage et les gens le respectent. J'aime bien avoir un village avec des petits commerces à proximité et ici, il n'y a rien. C'est un des seuls inconvénients. Tous les soirs, nous mangeons avec Arnold et Dana, et la journée, nous partons soit les uns, soit les autres, à vélo, pour repérer d'autres endroits où bivouaquer. On en a repéré un autre, avec de l'eau et vue sur la mer, mais les poules n'étant pas loin, on ne veut pas prendre le risque avec Kala...

Notre vue, tous les soirs, près de Eléa 😊

Nous prévoyons de repartir demain pour nous diriger vers la dernière patte au sud du Péloponnèse et la ville de Méthoni car nous apprécions beaucoup cet endroit. Nous allons bientôt revoir Bob, Dimitri et Eva, Marja et Joop, tous les amis rencontrés à Agios Andréas en mars dernier. Nous nous réjouissons de les retrouver...

Quelques visions dronales...